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Mylène Farmer - Devant soi
(Film "Jacquou le Croquant")
Roman de Eugène Le Roy
Sur les chemins du passé la haine,
Demeure dans le cœur d’un enfant, peine
Enracinée… où se noient des larmes,
D’une terre, baignée aux sangs des armes…
Une enfance meurtrie par la misère,
Au fond de ses yeux, luttes et guerres,
Pour une poignée de terre ! Vengeance,
Est le chemin qui mène à l’adolescence…
Du fond de la mémoire, un souvenir,
Celui qui ne peut s’effacer, un sourire,
Une amitié… que l’on ne peut oublier,
Celle qui mène à l’amour réconcilié…
La vie n’est pas toujours ce que l’on croit,
Elle est semée de luttes incessantes,
Entre le bien et le mal, une voie,
Qu’il faut choisir, au cœur de ses souffrances…
Devant soi… l’amour pour une femme,
De ce passé, l’enfance, une flamme
Qui brûle au seuil de l’espérance,
Dont l’écho fait entendre sa résonance !
Semer aux vents les graines du pardon,
Qui s’enracinent au cœur de nos démons,
Trouver la paix aux vagues des blessures,
Eteindre les rages et les meurtrissures !
Taire à jamais, les pleurs et les sanglots,
Retentissants aux murmures des grelots,
De ces hivers froids et des yeux d’une mère,
Défiant la faim, dignement sa misère…
Voir dans l’avenir, les promesses des champs,
Les récoltes de blés, les baisers des amants,
Peindre sur cette terre rouge de sang,
Le nom de l’amour, inscrit dans le temps…
CorpsRimes
« Il n’avait pas de gîte, pas de pain, pas de feu, pas d’amour,
Mais il était joyeux parce qu’il était libre ».
(Victor Hugo : « Les misérables »)
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