• https:/https://www.youtube.com/watch?v=fG7aCXJVZnc/www.youtube.com/watch?v=fG7aCXJVZnc

    «IVème siècle après Jésus-Christ. L'Egypte est sous domination romaine. A Alexandrie, la révolte des Chrétiens gronde. Réfugiée dans la grande bibliothèque, désormais menacée par la colère des insurgés, la brillante astronome Hypatie tente de préserver les connaissances accumulées depuis des siècles, avec l'aide de ses disciples. Parmi eux, deux hommes se disputent l'amour d'Hypatie : Oreste et le jeune esclave Davus, déchiré entre ses sentiments et la perspective d'être affranchi s'il accepte de rejoindre les Chrétiens, de plus en plus puissants… »

    Agora n’est pas seulement, une leçon de tolérance, il est surtout un avertissement contre le renoncement aux principes de la Raison devant la menace de ceux qui veulent gouverner par la parole de Dieu, la domination, des femmes et la lapidation, quelle que soit leur religion.

     

     


    Agora, est un péplum philosophique hispano maltais, réalisé par Alejandro Amenàbar et sorti en 2009. Il a pour thème le conflit entre science et religion et pour décor l’Alexandrie de l’époque romaine. Le scénario reprend les événements réels de la vie d’Hypatie d’Alexandrie, (philosophe, astronome, mathématicienne), du préfet Oreste et du patriarche Cyrille, tout en relevant de la fiction historique.

    Agora met en scène, le dévouement total de la philosophe Hypatie à la quête du savoir et le conflit intérieur de deux hommes de son entourage : son esclave Davus et son élève Oreste. Chacun est acculé entre son amour pour cette femme inaccessible et le fanatisme croissant de la société environnante.

     

     Le film a été présenté lors de la compétition au Festival de Cannes en 2009, et est sorti en Espagne le 9 octobre 2009. Agora a reçu sept prix Goya en Espagne, dont le prix Goya du meilleur scénario original. Il a également été récompensé au Festival du film des Hamptons.

     

     

    Hypatie d’Alexandrie (en grec ancien en grec ancien πατία / Hypatia

    v 370-415) est une mathématicienne, astronome, et une philosophe grecque.

    Son père, Théon d’Alexandrie, dernier directeur du Musée d’Alexandrie, est éditeur

    Et commentateur de textes mathématiques. Il éduque sa fille en l’initiant

    Aux mathématiques et à la philosophie. Elle a peut-être dirigé l’école néo-

    Platonicienne d’Alexandrie (Source Wikipédia))

     

     

     

    Evoquons aujourd’hui l’histoire de cette femme, philosophe, qui vécut au IVème siècle de notre ère, au temps où les conflits entre païens et chrétiens s’inversèrent…A cette époque, c’est donc la culture antique qui se vit persécutée, interdite ou renversée, tandis que le christianisme endossait pleinement son rôle de religion d’état, quitte à s’éloigner quelque peu du message originel…

    Hypatie d’Alexandrie, est entrée dans la légende pour son intelligence hors du commun, sa beauté, sa virginité, son rôle particulier à la tête de l’école platonicienne dans ces temps troublés et par-dessus tout, pour sa mort dramatique, puisqu’elle fut lapidée, dénudée, et mise en pièce dans une église, par un groupe de chrétiens fanatiques. Le complot, semble-t’il, fut imaginé par des moines cénobites, désireux de purifier le monde de ce reste d’influence, héritée de l’ancienne culture.

    Aucun textes ne nous reste de la mathématicienne et philosophe Hypatie, ouvrages disparus avec tant d’autres dans l’incendie de la Grande Bibliothèque, bien que l’on ne sache pas exactement, à quelle époque la bibliothèque d’Alexandrie prit feu. Il est probable que cette destruction, correspondent aux conflits, évoqués plus haut, sous le règne de l’empereur Théodose. (Source : http://labyrinthe.over-blog.org/article-hypatie-la-sagesse-ou-la-foi-42112322.html)

     

     

     

    La mort d’Hypatie

    1885

    Charles William Mitchell

    1854-1903 

             

    Iconographies : Profils d'Hypatie 

     

    Hipácia – Aventura do dia comum 

     

    L'École d'Athènes :

    Quelle est la référence des affirmations suivantes qui me paraissent suspectes ?

    Détail de L'École d'Athènes, une référence à Hypatie, Raphaël l'a représentée dans une première version de son tableau L'École d'Athènes. Il est souvent rappelé que lorsqu'un des cardinaux a examiné le tableau et su que la femme représentée au centre et en bas était « Hypatie, la plus fameuse des membres de l'École d'Athènes », il aurait souhaité qu'elle en soit effacée.Il a ordonné : "Enlève-la. La foi ne permet de rien savoir sur elle. A part cela, l'oeuvre est acceptable". Raphaël l'a retiré, mais une référence lui en reste du fait de son remplacement par la figure efféminée de Franceso Maria della Rovere, un neveu du pape Jules II.

      

    "L'Ecole d'Athènes"

    *Raffaello Santi dit : 

    Raphaël 

    1509-1510

      

      Hypatie figure à plusieurs reprises dans la littérature romantique française du XIXe siècle, notamment chez les poètes et écrivains Leconte de Lisle, Gérard de Nerval et Maurice Barrès. Chez eux, elle est la dernière représentante des vieilles valeurs helléniques, se dressant mais tombant devant la marche irrésistible du christianisme, avec son système intellectuel grossier et rigide. De Lisle décrit Hypatie comme étant « le souffle de Platon et le corps d’Aphrodite ».

    Je me devais de lui rendre un bel hommage à cette femme charismatique, première femme universitaire de la tradition occidentale. Elle n'était pas la première intellectuelle, ni non plus la première philosophe. Elle avait toute une série de devancières dans la discipline, de Théanon et Périctione à Aspasie et Macrine. Mais elle semble être la première à s'engager dans la recherche de l'enseignement, tels que nous les connaissons de nos jours.

    dont Socrate, lui même, chanta ses louanges :

    "Il y avait à Alexandrie, une femme nommée Hypatie, fille du philosophe Théon, qui a si bien mené ses études qu'elle a devancé tous les philosophes de son époque ; elle a entrepris l'étude de la pensée de Platon telle que comprise par Plotin ; et elle pouvait expliquer à n'importe qui voulait l'entendre toute la science de la Philosophie. Ceux qui voulait apprendre la philosophie accouraient de partout dans le monde. A cause de son aplomb et de sa grâce, provenant de son esprit cultivé, elle pouvait se présenter avec sang-froid, devant les principaux citoyens. Elle  n'éprouvait aucune gêne à s'aventurer au milieu des hommes : à cause de sa vertu extraordinaire, tous l'admiraient et l'estimaient encore plus.

     

    « La Sagesse ou la foi »

     

    « Dans les derniers jours de l’Empire romain,

    En plein déclin de la civilisation, une femme,

    Une légende, en avance sur son temps,

    S’est dressée, pour unir l’Humanité ».

     

    « Après des années d’étude,

    J’ai voulu lever le voile…

    Remettre en question…

    Ce que je me devais de faire

    Afin de faire avancer ce monde…

    Et l’éclairer de ma lumière,

    Celui ou celle qui ne se remet point

    En question, ne fera pas évoluer

    Ce Monde…J’ai voulu être

    LIBRE…»

     

     

    « A travers les brumes du temps et de l’oubli,

      

    J’ai voulu être étoile, à ce ciel infini…

      

    Libre, à la face d’un monde si obscur !

     

    Cloîtrée, dans une foi intime, que je n’abjure !

     

    Avec vertu, pudeur, prodiguer enseignements,

     

    Mener avec passion et dévouement !

      

    La musique de mes pensées, à traversé,

      

    Divers lieux, au sein, des esprits éclairés...

      

     Sous la voûte du ciel, dessinée l’astrolabe !

     

    Où j’ai voyagé, aux chants de mes chorales,

      

    Afin d’en comprendre toutes mathématiques,

      

    Et, déjouer ainsi toutes problématiques…

     

    Comme un navigateur, sur les flots des mers,

     

    Mon sextant, m’a guidé vers toutes lumières !

     

    D’initier ce monde, aux changements, progrès !

     

    De lever ainsi le voile, sur bien des secrets…

     

     Mon voyage, fut aventure cognitive,

     

    Vers des étapes, à jamais définitives…

     

    Vers la Haute Science, au-delà du mystique,

      

    De l’Etre, écartant, toutes voies fanatiques !

     

    Femme, isolée, dans une civilisation

     

    En perpétuelle mouvance, la répudiation,

     

    De ma féminité, aux bancs des accusés,

     

    Par des hommes érudits et civilisés…

     

    A effacé de leurs visions, de leurs doctrines,

      

    L’icône sacrée, des rives abyssines !

     

    L’étude ésotérique et secrète,

     

    A fait de ma vie, une dévotion ascète…

     

    J’ai voulu être Libre, au cœur du monde,

     

    Vivante, à jamais, aux mutations profondes !

     

    Philosophe, à l’écoute, de l’humanité,

     

    Unir ses peuples, aux respects des identités…

     

    J’ai voulu lever le voile, de toutes obscurités ! »  

     

    CorpsRimes

    Hypatie00054472

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