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    Pelléas et Mélisande

     Pelléas et Mélisande

    peint par Edmund Blair Leighton (1853-1922)

     

     Pelléas et Mélisande est un opéra en cinq actes (15 tableaux) de Claude Debussy, considéré par le compositeur comme un « drame lyrique ».

    Le livret est de Maurice Maeterlinck4, d'après sa pièce de théâtre homonyme. La première eut lieu le 30 avril 19024 à l'Opéra-Comique à Paris sous la direction d'André Messager4.

    L'opéra, comme la pièce de Maeterlinck, est une transposition du mythe de Tristan et Yseult : deux jeunes gens sont irrésistiblement amoureux; leur amour est interdit par la présence d'un mari âgé et violemment jaloux et ne peut s'accomplir que dans la mort.

    Debussy a déclaré :

    « J'ai voulu que l'action ne s'arrêtât jamais, qu'elle fût continue, ininterrompue. La mélodie est antilyrique. Elle est impuissante à traduire la mobilité des âmes et de la vie. Je n'ai jamais consenti à ce que ma musique brusquât ou retardât, par suite d'exigences techniques, le mouvement des sentiments et des passions de mes personnages. Elle s'efface dès qu'il convient qu'elle leur laisse l'entière liberté de leurs gestes, de leurs cris, de leur joie ou de leur douleur. »

    (source Wikipédia).

     

    L’intrigue se déroule au Royaume imaginaire d’Allemonde, gouverné par le vieil Arkel. Après avoir rencontré Mélisande, créature fragile et énigmatique, au cours d’une chasse en forêt, le Prince Golaud l’a épousée sans rien savoir d’elle, puis l’a présentée à son demi-frère Pelléas. Entre Mélisande et Pelléas, un lien secret s’est d’emblée tissé, fait de regards et de complicité, d’amour peut-être ? Golaud se met à épier Pelléas et Mélisande : il recommande d’abord à son demi-frère d’éviter son épouse, puis ne tarde pas à menacer fermement, dévoré peu à peu par la jalousie. Pelléas et Mélisande finissent par s’avouer leur amour : au moment où ils s’embrassent, Golaud sort son épée et tue Pelléas, laissant Mélisande s’enfuir. En présence d’Arkel et d’un Golaud rongé par les remords, la mystérieuse Mélisande s’éteindra lentement, sans que son mal soit clairement identifié et que Golaud ne parvienne à percer la vérité sur les liens profonds qui l’unissaient à Pelléas.

    https://www.opera-online.com/articles/pelleas-et-melisande-la-musique-de-linexprimable.

     

    Il est un Royaume imaginaire, d'Allemonde,

    Où mystères et passion contenue, n'est qu'ondes,

    Frémissements. Y vit, une créature, fragile,

    Énigmatique, qui rêve d'amour et tendre idylle....

     

    De sa longue chevelure, ondulante, fluide, 

    Comme la mer, dans les brumes d'un rêve, telle une néréide,

    Elle chante dans la sonorité des eaux dormantes,

    Aux  confins du silence, d'une poésie chantante...

     

    Le temps parait suspendu, aux sources d'une fontaine,

    Des aveugles ;  seul, l'amour s'y abreuve aux rives lointaines.

    Une voix surgit d'outre-tombe y murmure sa complainte,

    Celle d'un poète, Baudelaire, coule, chante sa plainte :

     

    « Laisse-moi respirer longtemps, longtemps, l’odeur

    de tes cheveux, y plonger tout mon visage,

    comme un homme altéré dans l’eau d’une source… »

     

    Éthérée est sa silhouette plongée dans ce monde

    Insaisissable et l'inconsistance des songes,

    Divine est sa chair blanche, comme la colombe ;

    Douloureuse est son histoire que le temps prolonge...

     

    Ô amour tragique ! Musique de l'inexprimable !

    Quel sort funeste s'y abrite, inexpiable ?

    Par le sang du glaive et de la jalousie,

    Aucune vérité ne sortie des lèvres meurtries...

     

    Sur un canevas, tissé de pièces d'ombres, 

    Et de lumière, l'amour fut tressé dans la pénombre

    Des sentiments, cousus, par la voix du silence,

    Silence qui couronne son mystère et sa résonance...

     

    Chantez ! Chantez ! Dans ce lieu où errent vos âmes,

    Douce Mélisande et Pélléas, conjurez ce sort infâme !

    Par une naissance, une enfant,  près d'une fontaine, 

    Fit entendre sa voix de l'amour, lava toute haine....

     

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    Mary Garden incarnant Mélisande.

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