• https://youtu.be/WV5ahHbDVCM

    Composition musicale "La Sorcière Mystérieuse - Patrick Tulher (you.tube)

    Résultat de recherche d'images pour "tableau de waterhouse"

    John William Waterhouse : "The Sorceress"

    (1911-1915)

    76 cm de haut sur 110,5 cm de large.

    Art Victorien

    Ce tableau est conservé dans une collection particulière. 

    Il représente la magicienne Circé.

    Il est sa troisième représentation,  après "Circe offrant la coupe d'Ulysse (1891) et "Circé Invidiosa" (1892), du caractère mythologique grec, Circé, et son nom est sur le dos de la toile. L'inclusion des panthères et le métier à tisser offrent une preuve supplémentaire que la peinture est de Circé.

    Une étude d'huile pour The Sorceress (c.1911, 61x51cm, dans une collection privée montre un modèle avec des cheveux brun foncé. Pour la scène finale, Circé est dépeint comme une rousse.

    Circe - John William Waterhouse (1849-1917)

    Art Victorien

    36 x 42 cm 

     Circe invidiosa

    par WATERHOUSE (1892)
    © Art Gallery of South Australia,
    Adelaïde

    Circé est une magicienne qui joue un rôle dans l'Odyssée ainsi que dans les légendes des Argonautes.

    Elle est la fille d'Hélios et de Perseis, fille d'Océan ou selon certains auteurs, d'Hécate.

    Elle est la soeur d'Aeétès, le rois de Colchide, gardien de la toison d'or et de Pasiphaé, la femme de Minos.

    Elle habite l'île d'Æaea (on trouve aussi les graphies Aeaea, Aiaia, Ééa) qui se situerait vers l'Occident, près des côtes tyrrhéniennes. 

    Dans la légende odysséenne, cette île est situé en italie ; sans doute la presqu'île appelée aujourd'hui Monte-Circeo près de Gaète et de Terracine qui domine la côte basse des Marais Pontins.

    CIRCÉ RENCONTRE ULYSSE

    Circé la magicienneCircé la magicienne

    Lorsque Ulysse, après ses aventures au pays des Lestrygons, remonte les côtes italiennes, il aborde à l'île d'Aea. Il envoie en reconnaissance la moitié de son équipage, sous la conduite d'Euryloque.

    La troupe pénètre dans une forêt et parvient à une vallée où les hommes aperçoivent un palais brillant. Ils entrent, sauf Euryloque, qui décide de rester sur la défensive. Il se dissimule et observe, l'accueil reçu par ses compagnons.

    Les Grecs sont bien accueillis par la maîtresse du palais,

    qui n'est autre que Circé.

    Elle les invite à s'asseoir, et a prendre part à un banquet. 

    Les marins, ravis, acceptent.

    Mais à peine ont-ils goûté aux mets et aux boissons,

    qu'Euryloque voit Circé toucher les convives d'une baguette et les

    voici transformés en animaux divers :

    porcs, lions, chiens, chacun, dit-on, conformément aux tendances

     profondes de son caractère et de sa nature.

    Puis, Circé les pousse vers ses étables, qui sont déjà pleines

    d'animaux semblables. A ce spectacle, Euryloque se hâte

    de s'enfuir, et retourne vers Ulysse,

    auquel il raconte l'aventure. Ulysse, alors décide d'aller lui-même

    trouver la magicienne, pour essayer de sauver ses compagnons.

    Ulysse errait dans le bois, se demandant comment il parviendrait à

    délivrer ses marins quand il voit lui apparaître le dieu Hermès.

    Et Hermès lui donne le secret pour échapper aux enchantements

    de Circé : s'il jette dans les breuvages que lui donnera Circé 

    une plante magique, appelée "moly", il n'aura rien à craindre ; 

    il lui suffira de sortir son épée pour que Circé jure tous les serments

    qu'il voudra, et désensorcelle ses amis.

    Et il lui remet une plante de "moly".


    Alors elle rend aux marins et à ses prisonniers leur forme première, et 

    Ulysse passe auprès d'elle un mois de délices. D'autres disent un an.

    Alors Ulysse se rend auprès de la magicienne qui l'accueille

    comme elle avait fait avec ses compagnons, et lui offre à boire. 

    Ulysse boit mais prend la précaution de mêler le "moly"

    au contenu de sa coupe.

    Puis, quand Circé le frappe de sa baguette, il reste insensible

    à l'envoûtement,

    et tire son épée. Il menace de la tuer, mais elle l'apaise, et jure par

    la Styx de ne lui faire aucun mal, ni à lui, ni aux siens.

    Pendant ce temps, il eut avec la magicienne un fils appelé

    Télégonos, et peut-être une fille, appelée Cassiphonée.

    C'est Télégonos, qui dans la légende italienne, aurait fondé la ville de

    Tusculum.

    Selon d'autres traditions, Circé aurait encore eu, avec Ulysse,

    un fils appelé Latinos, éponyme des latins ou encore trois fils,

    Romos, Antias et Ardéas, éponymes des trois cités de Rome,

     Antium et Ardée.

    On lui prête aussi des aventures avec le roi latin Picus, et avec Jupiter,

    dont elle aurait eu le dieu Faunus.

    JASON ET LES ARGONAUTES

    L'Argos, navire de Jason et les argonautesL'argos, le navire de Jason

    Dans la légende des Argonautes, le personnage de Circé intervient pendant le voyage de retour. Le bateau aborde l'île D'Aea, où Médée est reçue par la magicienne qui est sa tante. Elle purifie Jason et Médée du meurtre d'Apsyrtos, mais elle refuse de donner l'hospitalité à Jason. Elle se borne à avoir une longue conversation avec sa nièce.

    Enfin, on lui attribue la transformation de Scylla,

    qui était sa rivale dans l'affection du dieu marin Glaucos.

    http://www.alex-bernardini.fr/mythologie/Circe-la-magicienne.php

     

    L'Odyssée, comme l'indique le titre (Ὀδυσσεία / Odusseía forgé sur le nom d'Ulysse, Odusseús), conte les aventures d'Ulysse, en butte à l'animosité de Poséidon, tentant, après la guerre de Troie, de regagner son île d'Ithaque.
    Le poème est constitué de 24 chants totalisant quelques 12.000 vers.
    Au chant X, Ulysse, qui raconte ses aventures à la cour du roi des Phéaciens, Alcinoos, en arrive à sa rencontre avec Circé. Après avoir été bien accueilli par Eole (le maître des vents) qui a enfermé dans une outre tous les vents contraires à sa navigation, Ulysse croit en avoir fini avec ses pérégrinations, mais ses compagnons, soupçonnant des richesses cachées, ouvrent l'outre ; une tempête se déchaîne, les reconduit vers l'île d'Eole qui les chasse ayant reconnu sur Ulysse une malédiction divine. Ils errent sur la mer, abordent l'île de "Lamos / Télépyle des Lestrygons", lesquels sont des géants anthropophages. Tous les bateaux sont détruits, seul celui d'Ulysse échappe et :

    Nous atteignîmes l'île d'Aiaié, où demeurait
    Circé aux beaux cheveux. La terrible déesse
    à voix humaine, soeur du pernicieux Aietès.
    Tous les deux sont les enfants du Soleil brillant pour les hommes
    et de Persé, l'une des filles d'Océan.

     (traduction Philippe Jacottet, éd. La Découverte, 1982)

    httphttp://www.maremurex.net/circe.html://www.maremurex.net/circe.htmlhttp://www.maremurex.net/circe.html

     

    odysseus circe romney

    George Romney - Lady Hamilton - Circé

     

    odysseus circe waterhouse

    John Williams Waterhouse - Circé offrant la coupe à Ulysse

     

    http://art-magique.blogspot.com/2011/05/lodyssee-circe-la-magicienne.html

     

    Sur un rocher désert, l’effroi de la nature,
    Dont l’aride sommet semble toucher les cieux,
    Circé, pâle, interdite, et la mort dans les yeux,
    Pleurait sa funeste aventure.
    Là, ses yeux errants sur les flots,
    D’Ulysse fugitif semblaient suivre la trace.
    Elle croit voir encor son volage héros ;
    Et, cette illusion soulageant sa disgrâce,
    Elle le rappelle en ces mots,
    Qu’interrompent cent fois ses pleurs et ses sanglots :

    Cruel auteur des troubles de mon âme,
    Que la pitié retarde un peu tes pas ;
    Tourne un moment tes yeux sur ces climats ;
    Et, si ce n’est pour partager ma flamme,
    Reviens du moins pour hâter mon trépas...

    Jean-Baptiste Rousseau (1669-1741)

     

     ************************ 

     File:Offor Circe.jpg

    Beatrice Offor de Circe (1911) 

     

    Circé, Déesse et Sorcière

     

    On me dit femme fatale, magicienne !

    Sorcière en mon âme et musicienne ;

    Ô, Pénélope ! Serais-tu un ange,

    Face à ta rivale aux dons si étranges ? 

    Voluptés envoûtantes ! Philtres puissants !

    J'ai pour arme mon sourire désarmant !

    Mes chants charment, capturent les âmes.

    Sous mon emprise, humains, devenez flammes ! 

    Venez à moi, mortels navigateurs !

    Sur mes lèvres, déposez vos ardeurs...

    Buvez à ma coupe, ces délices breuvages !

    Vos corps, m'appartiennent aux doux pelages... 

    En mon palais d'argent, pourpre et d'or,

    Compose, mille sortilèges aux aurores !

    Déesse aux beaux cheveux bouclés, ma voix

    Ensorcelle ! Libérez tous vos émois ! 

    Accompagnée de lions, loups, animaux

    Précieux, je transforme aussi en pourceaux,

    Ces bêtes dociles aux cerveaux d'hommes !

    Avec plaisir, aux caresses, s'abandonnent…

    Alchimiste, je concocte des potions,

    Plantes, poisons, mélanges en décoction ;

    Au fond d'un chaudron, Ô métamorphose !

    Drogues funestes, philtres d'amour, osmose !

    Fruit des amours d’un dieu et d’une mortelle,

    Ici, en mon île, je suis immortelle !

    Qui me dit maléfique ? Vous mes esclaves ?

    Vous êtes sous mon emprise et servage !

    Certes ! Demi-déesse, mais femme amoureuse !

    Enchanteresse aux passions langoureuses...

    Elixirs d’amour ou poisons puissants ? 

    Fille du dieu Hélios, le feu brûle en mon sang !

    Mortels ! Venez  goûter à mes onguents...

    On me dit femme fatale, magicienne !

    Sorcière en mon âme et musicienne ;

    Je suis Circé ! La grande séductrice ! 

    Venez à moi et jouir de mille supplices !

     

    CorpsRimes

    Elégie00054472-2  

    Robert Auer (1873 – 1952), Circé, 1942, huile sur toile, collection privée.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    15 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique