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    Pygmalion est un sculpteur de Chypre. Dévoué à son art, Pygmalion ne vivait heureux qu’en compagnie de ses statues. Il méprisait les femmes et se tournait vers une vénération totale d’Aphrodite. Il décida de réaliser la statue de la femme idéale. Elle fut si réussie qu’il en tomba amoureux, au point d’embrasser l’ivoire de ses lèvres. Aphrodite, prenant pitié de l’amoureux, donna vie à la statue, qu’elle appela Galatée. Cette histoire met en scène le pouvoir légendaire d’Aphrodite sur toute la création.La légende de Pygmalion, racontée par Ovide dans les Métamorphoses, a, par la suite, inspiré de nombreux artistes !

     

     

    Pygmalion and Galatéa

    Jean-Léon Gérôme  (French, Vésoul 1824–1904 Paris)

    The Métropolitan Museum of Art

     

     

     

    Pygmalion est un sculpteur qui vit sur l’île,

    De Chypre, il vit en célibat, loin des idylles !

    Révolté contre l’attitude des femmes,

    Les Propétides, qui vouent leurs corps et âmes !

     

    On le dit misogyne, surtout indigné !

    Contre une terrible prostitution sacrée…

    Dans son atelier, jour après jour, ainsi que nuits,

    Consacre son temps aux créations, son génie !

     

    Parmi toutes ses œuvres, une seule statue,

    Représentant une femme, belle et nue,

    Requiert son attention ! Seul trésor à ses yeux !

    Dont il tombe éperdument amoureux.

     

    Il façonne, sous doigts habiles, sa statue d’ivoire

    Et veut lui insuffler son amour, ses espoirs !

    Ainsi, sa création devient divine, ô belle !

    Femme imaginaire, mais ô combien charnelle…

     

    Il est vrai, qu’elle incarne, chasteté et pureté

    Des formes ! Et sur son âme, celle qu’il vénère !

    Il lui donne le doux prénom de Galatée,

    L’habille et la pare de riches drapés.

     

    Or, il y eut une fête dédiée à Aphrodite,

    Pygmalion voulu trouver aubaine subite !

    Il se rendit au temple de la déesse,

    Afin qu’elle lui accorde une promesse…

     

    « Grande déesse ! Dit-il, embrassant l’autel,

    Fais que je devienne l’époux d’une belle

    Femme, toute aussi accomplie que ma statue !

    Sans cet amour là, ne suis-je que mortel éperdu ?

      

    Il n’était pas au pouvoir de la déesse,

    D’accorder requête, aussi enchanteresse…

    Car sur l’île de Chypre, point de chaste beauté !

    Celle dont l’artiste rêvait tout extasié !

     

    Aphrodite, cependant évita tout obstacle !

    Au vœu de Pygmalion, eut recours au miracle.

    De son retour à l’atelier, notre sculpteur,

    D’un baiser, vit rougir les joues. Ô stupeur !

     

    L’ivoire s’amollit, Galatée en vie s’anima…

    Là, silence ! Car seul, l’Amour ainsi, parla.

    Pygmalion put ainsi épouser sa création !

    Et combler tous ses fantasmes en obsessions !

     

    Pygmalion eut un fils, Paphos, et Aphrodite,

    Fut encore plus honorée, étant favorite !

    Voilà comment d’un rêve, une statue d’ivoire,

    Sous un baiser reçu, devint ardents espoirs !

     

    La suite, je vous la laisse imaginer…

    Ah, l’Amour !  Ma plume, aime, en être comblée !

     

     

    CorpsRimes

     

    Pygmalion et Galatée00054472

     

      

    Etienne Maurice Falconet  

    (1716-1791)

    « Pygmalion au pied de sa statue, à l'instant où elle s'anime »

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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