• Portrait démoli

     "Le chant des ruines" - Compagnie Michèle NOIRET-you tube

     

    Portrait démoli

    Artiste Dominique BADUEL

    "Mon travail préféré s'appelle "portrait démoli" (portrait de démolition) il représente la pureté de l'innocence et la survie de la beauté dans un monde violent de chaos et de destruction." 

    Je suis français et je suis né dans une petite ville médiévale du sud-ouest de la France appelée Figeac. C'est aussi le lieu de naissance de Jean François Champollion qui a réussi à déchiffrer les hiéroglyphes, l'écriture antique de l'Egypte, à partir de la  pierre de Rosette , et de nombreux autres documents. Aujourd'hui, je vis et travaille au Royaume-Uni.

    Veuillez décrire votre style artistique

    Mon travail est numérique. Je mélange des images sur mon ordinateur en utilisant des techniques de double exposition, mes sujets principaux sont des portraits de femmes que je fusionne dans divers paysages. Je m'éloigne de la réalité des images initiales pour créer un hybride surréaliste, résultant en une concoction intrigante visuellement pleine d'émotion.

    Source:

    https://www.artistsinfo.co.uk/interview-artist-dominique-baduel/ 

    "Je cherche une étincelle derrière le chaos, la beauté au-delà des ruines que j'expose."

    Jean d'Amérique

     

    PORTRAIT DEMOLI

     

    A lire avec la musique svp

     

    Au coeur d'un monde en ruines, plein de menaces,

    Le chaos gronde à l'intérieur et extérieur !

    Pollutions aux océans, terre qui trépasse ;

    Sombrent, à l'horizon, noyées,  vieilles valeurs !

     

    Chaos d'une nature, survie de l'espèce

    Humaine ! Catastrophes et leur sécheresse !

    Bouleversements qui déboussolent notre intérieur,

    Le chant des ruines, impermanence des choses !

    S'accrocher au désespoir et sa psychose !

     

    Ouragan de la vie qui emporte ! Poésie

    Apocalyptique et beauté d'un monde

    Qui s'effondre ! Voici mon cri, mon élégie !

    Aux brèches des paysages, noircis, immondes !

     

    Portrait démoli ! Champs hostiles, si naturels !

    Fragilité intemporelle, finitude

    De l'Homme,  tragique quête spirituelle ! 

    Métamorphose des âmes, leur décrépitude !

     

    Entre poésie et ironie, des fresques 

    Mouvantes de ruines cauchemardesques !

    Univers en perpétuel mutation,

    Un chant qui interpelle nos coeurs en rebellion !

     

    CorpsRimes

     La voix des femmes !00054472-2  

     

    Caspar-David Friedrich « La Mer de Glace », 1824 

    La recherche spirituelle et du sacré dans un paysage tragique fait de ce tableau une oeuvre romantique, où l'élévation vers le ciel après la mort est rêvée par l'artiste.      

    "Le chant des ruines" chorégraphie de Michèle Noiret

    "Le chant des ruines" spectacle théâtral de Michèle NOIRET

    2020

     

    « Colombine et le sablier du temps
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  • Commentaires

    4
    timilo
    Mercredi 21 Août à 15:43
    Je rejoins ton cri Corinne pour que ce dernier soit encore encore audible à nos sociétés égoïstes qui ne veulent plus rien entendre, qui ne veulent plus rien voir sur les malheurs qui s'abattent sur notre planète ... Des riches de plus en plus riches, des pauvres à profusion, qu'importe ... Puisque l'humanité a perdu toute sorte d'empathie envers les plus faibles , elle se condamne à disparaître .. Un poème dont chaque mot dénonce nos travers .. Qu'il soit au moins lu et entendu ! Tu sais j'avais publié en tout début d'année un poème sur la réalité à Gaza sans prendre partie en relatant simplement les faits, les souffrances ... J'ai reçu un florilège d'insultes, je me suis fait traiter d'antisémite et plus ... Ma publication a disparu de Facebook pour soi-disant ne pas correspondre à leurs critères à leur format... Même si on se sent tout petit à côté des ses géants il ne faut pas baisser les bras... J'espère Corinne que tout se passe pour le mieux, les vacances, la famille et surtout la santé ... Je te souhaite une douce soirée Bisous
    3
    Mardi 30 Juillet à 00:19

    J'ai lu et relu ton poème. Vu et écouté la vidéo et la musique. Tous s'accordent assez bien !  Quels chants de ruines , quels champs de ruines !

    2
    Lundi 8 Juillet à 15:01
    Notre planète est à l'agonie.. mais nos politiques préfèrent s'entretuer plutôt que de prendre le dossier à bras le corps.. Argent, pollution, les lobbies et leur pouvoir.. nous sommes bien mal partis. J'adhère complètement à tes mots
    1
    Lundi 8 Juillet à 14:10

    Bonjour Corinne,

    Le bonheur de te lire est toujours un instant tendre , d'autant plus tendre et apaisant en ces temps tant troubles et troublés.

    Je découvre ces artistes qui savent te parler et je les écoute à mon tour ... Ils me parlent également et je me permets d'ajouter mes propres mots ...

    Ça devait être un poème.

    Ça devait être un poème qui aurait expliqué l'amour comme armure, ô l'arme inattendue.

    L'amour qui sonne avec "nour", "lumière" dans la langue qu'ils honnissent, porteurs de cendres plutôt que porteurs de flammes.

    Ça devait être un poème pour dire l'espoir, les recommencements qui appellent d'autres printemps, les chagrins du soir prêts à se blottir par mille, par cent.

    Et la terre qui hurle à l'apaisement.

    Ce ne sont que des mots jetés, rageusement, pour expulser le ressentiment.

    Ils refusent que je les ordonne, ils refusent que je les bride. Ils hurlent liberté, idiocratie et réconciliation tout à la fois.

    J'attends sagement qu'ils se taisent et qu'enfin l'on puisse s'écouter.

    Ar(t)mour, toujours.

    La nature nous soutient du mieux qu'elle le peut. Cette nature à l'agonie au chevet de l'humanité et pourtant, je veux croire encore en la beauté du monde qui, comme peau de chagrin, s'amenuise mais, elle est là, blottie au creux de nos chemins, chevelure de Gaïa si bienveillante et parfumée de ces longs soirs d'été.

    Merci chère Amie de l'Âme. Les photos ont été prises en cet heureux temps du solstice d'été. Il ne faut pas oublier les gestes et croyances ancestraux, lien subtil entre hier et aujourd'hui, le flambeau se transmet, le temps est immuable, il ne passe que pour les hommes.

    Bonnes vacances à toi Corinne.

    Je t'embrasse de toute mon affection.

    Véronique

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