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    Les temps modernes (Modern times) est une comédie dramatique américaine de Charlie Chaplin, sortie en 1936. Il s'agit du dernier film muet de son auteur et le dernier qui présente le personnage de Charlot, lequel lutte pour survivre dans le monde industrialisé. Le film est une satire du travail à la chaîne et un réquisitoire contre le chômage et des conditions de vie d'une grande partie de la population occidentale lors de la Grande Dépression. Conditions imposées, selon Chaplin par les gains d'efficacités exigés par l'industrialisation des temps modernes. Les vedettes du film sont Charlie Chaplin, Paulette Goddard, qui fut pendant quelques années la compagne de l'auteur. 

    Les temps modernes montre la vie d'un ouvrier d'usine, employé sur une chaîne de production. Après avoir été soumis à divers mauvais traitements, gavé par une machine ou contraint à visser des écrous à un rythme effréné sur une chaîne de montage accélérée, Charlot est atteint d'une dépression nerveuse. Il est alors envoyé à l'hôpital. Après son rétablissement, devenu chômeur, Charlot est arrêté, par erreur, pour avoir fomenté une manifestation communiste, alors qu'il tentait en fait simplement de restituer un drapeau tombé d'un véhicule de livraison. En prison il ingère accidentellement de la cocaïne, la prenant pour du sel. Dans l'état délirant qui s'ensuit, il est mêlé à une évasion à laquelle il met fin en frappant les autres condamnés. Il est alors acclamé en héros par les geôliers et libéré. Pourtant il se sent heureux en prison et voudrait y demeurer ! Libéré contre sa volonté, il découvre combien la vie est rude, et rêve de retrouver sa confortable geôle après avoir provoqué une catastrophe sur un chantier naval. Il rencontre alors dans la rue une orpheline clocharde ("la gamine"), interprétée par Paulette Goddard, qui fuit la police après avoir volé un pain pour se nourrir. Pour sauver la jeune femme et retourner en prison, Charlot ment à la police et prétend être le voleur. Cependant, un témoin révèle la supercherie et Charlot est libéré. Afin d'être nouveau arrêté, il ingurgite une énorme quantité de nourriture dans un delicatessen sans payer. Il se retrouve avec la gamine dans le "panier à salade", dont ils sont éjectés en route. Rêvant d'une vie meilleure, Charlot obtient un emploi de gardien de nuit dans un grand magasin, introduit la gamine dans celui-ci et tombe sur des cambrioleurs. Il se rend compte qu'il s'agit de ses anciens compagnons d'usine et sympathise avec eux ! Se réveillant le lendemain matin dans un tas de tissus, il est arrêté une fois de plus. Dix jours plus tard, la gamine l'emmène dans une nouvelle maison au bord d'un étang, une cabane délabrée qu'elle admet ne pas être "Buckingham Palace" mais qui fera l'affaire. Le matin suivant, Charlot apprend l'ouverture d'une nouvelle usine et se rend immédiatement sur les lieux. Par sa faute, son chef est accidentellement piégé dans une machine, mais parvient finalement à s'en extirper. Les autres travailleurs décident de mener une grève. Lançant accidentellement une brique sur un policier, il est encore arrêté ! Deux semaines plus tard, il est relâché et apprend que la gamine a trouvé un emploi de danseuse dans un bar. La jeune femme essaie de lui fournir un travail de chanteur dans ce même restaurant. Le soir, il devient un serveur efficace, et bien que se trompant entre la porte "in" et "out" de la cuisine, il réussit laborieusement à servir un canard rôti. Pendant son spectacle, il perd ses manchettes sur lesquelles la gamine avait écrit les paroles d'une chanson que son patron lui avait demandé de chanter. Mais il se rattrape en improvisant un charabia et un numéro de pantomime. Chaplin a choisi de chanter en phonétique, imitant plusieurs langues européennes pour la circonstance. C'est la seule fois où l'on entend la vraie voix de Charlot. Sa représentation se révèle un vrai succès. Quand la police arrive pour arrêter la gamine, recherchée par la police des mineurs, ils s'échappent à nouveau.

    Finalement arpentant une route à l'aube, on les voit se diriger vers un futur incertain, mais plein d'espérance.

    Les temps modernes fut le premier film où la voix de Chaplin est entendue : Il y interprète, en "charabia", la chanson de Léo Daniderff "Je cherche après Titine". La version de Chaplin est aussi connue sous le nom "The Nonsense Song" (La chanson sans sens). Les paroles n'ont en effet aucun sens, mais elles sont un mélange de mots français et italiens. (source wikipédia).

    Je me devais de rendre ici, un bel hommage, à cet acteur, qui fût "le plus grand", à la pantomime de clown inoubliable ; reste à ce jour, dans ma mémoire et la vôtre, monsieur "Charlie Chaplin". Acteur hors norme, du cinéma muet, dans toute sa beauté d'expression et de gestes à travers une cinématographie et un regard si visionnaire sur notre monde ! "Bravo l'artiste !" 

     

    Fallait-il être un "clown" pour décrire ce mythe

    Trompeur du progrès social, "satire interdite",

    D'une oeuvre sociale, sous prétextes politiques !

    A l'arrière-goût, tendancieux et bolchévique...

    Fallait-il "oser" d'un regard si visionnaire

    En "Ces temps modernes", filmer cette nouvelle ère,

    Dont les machines huilées, productives d'un néant,

    Font grincer nombres d'écrous, aux tapis roulants !

    Sous la sueur des ouvriers, troupeaux de moutons,

    Cobayes de cette modernité, mécanisation !

    Panorama, de cette déshumanisation

    Du monde du travail, critique en sa vision !

    Fallait-il être poète ? Décrire une fresque,

    Mutations technologiques, si burlesques,

    En ses scènes, sous l'oeil vigilant, des dirigeants,

    Qui surveillent tout, en contrôles omniprésents !

    Avoir l'art de la "pantomime", faire passer

    Des messages universels, en toutes vérités ;

    "Ces temps modernes", dérèglements d'un système,

    Loin des réalités, si proche d'une fiction même !

    Dénoncer, travail à la chaîne, avilissant,

    Dévorant l'Homme, son cerveau agonisant,

    En faisant de lui, ce "jouet" des machines,

    Le broyant sans cesse, aux rouages qui laminent...

    Où sont les "vrais fous", en ce monde matérialiste ?

    Où productivité, est cadence idéaliste ?

    "Temps modernes", d'événements qui dépassent,

    En rythmes d'enfer, en excitations qui lassent...

    Fallait-il avoir connu misère, prophétique,

    En sa crise économique et autobiographique ?

    Là est tout le génie de "Charlot", en dimension !

    Représentatif des injustices en dénonciation !

    Temps modernes en sa Grande Dépression !

     Si porteur, en nombreuses revendications...

    Celle de pouvoir vivre libre, à son rythme !

    Alors aimons ce "poète", aux rêveries paisibles, 

    Fouler les herbes en talus, sons inaudibles...

    Incertitude des lendemains, qui permettent espoirs !

    Etre ce "kid" si "Grand", émouvant à nos mémoires !

    "Chapeau Monsieur Chaplin !"

     CorpsRimes

    Les temps modernes00054472

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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