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Par CorpsRimes le 21 Mars 2021 à 14:40
Georges Henri Boughton (1833-1905),
“A spring Idyll”
Voici le printemps, son aube s’éveille !
Le sifflement des oiseaux, quelle merveille !
L’astre aux rayons d’or se lève et honore
Un ciel d’azur qui se colore d’aurore…
Zéphyr, serein, souffle dans les branches,
Sa mélodie aux rossignols qui s’épanchent ;
L’Amour fleurit sur terre et au ciel.
Les nymphes, s’étirent, d’un long sommeil…
Dans les bosquets, les bois et les fourrés,
Une musique s’élève, enchantée !
Luisant soleil ! Te voilà bienheureux,
Des lèvres butinent des nectars mielleux !
Par les chemins, des cœurs solitaires,
Trouvent l’Amour, aux sources des rivières ;
Aux lits des mousses et des verdures,
Des désirs naissent en brûlures…
Que le cœur est feu sous tes doux rayons !
L’Amour s’expose ainsi, belle saison !
Divine partition ! Les oiseaux à loisir,
Sifflent l’amour, en célestes plaisirs !
Sous ta lumière, de belles chevelures
Amantes, flottent au vent, Ô ciel d’azur !
Un baume d’allégresse ! Divin printemps !
Qui guérit, bien des maux et des tourments !
Soleil ardent ! Aux rives des étangs,
Battent des cœurs enivrés, palpitants !
Voici l’ardeur enflammée qui consume,
L’âme en voluptés, loin des brumes !
L’aube en espérance, floraisons
Est la vie ! Sous l’astre du soleil d’or,
L’Amour, ainsi, naît en feuillaison,
Embaume et prends possession des corps…
Voici l’aurore au soleil d’Orient…
La symphonie pastorale du printemps !
CorpsRimes
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