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    « Rêverie » Manuel Nunez

     

      

     

    C’est l’heure où se ferment mes paupières, 

    A la lumière d’une chandelle, la nuit, 

    Envahie doucement mes rêves d’éther, 

    La lune s’invite à ma rêverie…  

     

    Je voyage dans mon monde imaginaire, 

    Vers des contrées mystérieuses, stellaires, 

    Et quoique leurs mondes soient si obscurs, 

    Mon cœur, s’ouvre à leurs musiques, d’azur…  

     

    Endormie, je rêve à cette ombre, 

    Qui me suit, dans mes songes et pénombres, 

    Dont je ne connais ni le visage, 

    Mais dont les yeux, sont mes doux rivages…

      

     

    Bien loin d’un monde qui s’évanouit, 

    Mon âme se fait fleur, parfum de nuit ! 

    Dans ce refuge, les bras de Morphée, 

    J’entends la lyre, du poète Orphée…

      

    Et la brise souffle, des Empyrées, 

    Tisse, des fils d’or aux champs des pensées, 

    Mon esprit flotte, aux vents des libertés, 

    Et mon corps frissonne, aux sens éveillés !

     

     

    Mes songes sont colorés de crépuscules, 

    Où se teintent, reflets noctambules, 

    Tels des miroirs qui scintillent, mystérieux, 

    Ils sont lumières, au fin fond des cieux…

      

     

    Le soleil, ne s’éteint point des nuées, 

    Vaporeuses et brumes de mon sommeil, 

    Qu’importe mon voyage, ma destinée ! 

    L’invitation aux songes est source d’éveil…

      

     

    CorpsRimes

    Invitation aux songes00054472

     

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