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    Gustave Moreau-Accabadora 

     

     

     

    Gustave Moreau

    « Evening and sorrow »

    (1882)

    Style symbolisme

          

     

    Soupirs d’une nymphe, au soir de tristesse,

     

    L’Amour se meurt près d’un ange, en détresse...

     

    Le cœur pleure et saigne, s’épanche près de l’étang,

      

    Où l’onde chagrine, s’évapore, lentement…

     

     

     

    En ce lieu, la nuit se pare du silence,

      

    Dans le ciel, la lune ronde, pâle, danse…

      

    Des voix gémissent, chantent louanges en chœurs,

      

    L’Amour, en larmes de rosées, s’enfouit d’un cœur…

     

     

     

    La tristesse, s’imprègne au soir divin,

      

    Invoquant, fragilité d’une vie, en son sein…

      

    Une nymphe s’endort, d’un sommeil éternel,

      

    Les papillons, avec grâce, battent leurs ailes…

     

     

     

    Le chant d’un cygne, annonce l’agonie,

      

    D’une fleur qui s’éteint, aux rives de l’oubli,

      

    Endors-toi, près de ton ange, accablé,

      

    Ses ailes, ne sont point blanches, immaculées…

     

     

     

    Où êtes-vous Amour, qui prend une âme ?

      

    Quand l’Ange, dans ses bras, insuffle la flamme,

      

    Celle, qui expire sur terre, ici bas,

     

    Mais qui rayonne, en lumière, dans l’au-delà !

     

     

     

     

    Le soir s’étire, fait place à l’aurore,

     

    Le parfum des fleurs, exalte aux amphores !

     

    L’Ange, recueille, les baisers de la nature,

     

    Qui enivre l’âme, d’une fleur, au  ciel d’azur…

     

      

     

    CorpsRimes

     

    Soir et tristesse00054472

     

     

     

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