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Le chant du coquillage
L'envol des mouettes Un piano dans les vagues
Adolphe William BOUGUEREAU
« Si tu ramasses un coquillage et que tu le portes
A ton oreille, tu entendras la mer. Si tu le portes
A ta poitrine, il entendra ton cœur. »
(Philippe Geluck)
Mon enfant, entends-tu le chant du coquillage,
Qui te murmure à ton oreille, l’écho des rivages ?
Entends-tu la plainte du vent, le vol des oiseaux,
Se déposer sur ton cœur, cet abri, ce nid bien chaud ?
Ecoute les vagues se jeter sur les ressacs,
Les tempêtes de tes peines qui s’y fracassent !
Sens, l’odeur de la vie qui colore la surface
Des eaux ainsi que le soleil qui chasse la glace !
Entends-tu ces mots d’amour, bercés par ce doux vent ?
Chantés par cette voix du cœur, celle d’une maman ?
L’eau des larmes qui ruissellent, fontaine de joie !
Toi mon enfant, ma lumière, l’éclat de ma voix !
Entends la vie, à travers ce coquillage,
Ce cœur qui bat, dans le silence de ton âge,
C’est le bruit des vagues de ton âme, mon enfant,
C’est la mélodie de l’amour, bercée tendrement…
Ecoute les mouettes clamer au vent, leurs beaux chants ;
Vois-tu ces grands voiliers voguant si près des goélands ?
Regarde l’horizon se miroiter sur cette mer,
Envahir tes songes, d’une musique en prière…
Pose ce coquillage sur ton cœur, dans le silence
De ses profondeurs, se murmurent les secrets des mots,
Ceux qui sont révélés à l’âge de l’enfance,
Dont les rêves, leurs échos, restent d'éternels joyaux !
CorpsRimes
Edouard Boubat (photographe)
Tags : coquillage, coeur, chant, Bouguereau, poésie, ton, entends, Edouard, Boubat, musique, plage
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Commentaires
le chant du coquillage n'a pas changé
seul le refrain reste dans la chaleur de l'été
mais le cœur lui continue de rêver
aux jours meilleurs, aux jours enchantés
pardon de faire court mais suis obligé
ma présence par la vie en est limitée
mais te relire toujours un bonheur partagé
je t'embrasse affectueusement bien volontiers
VL/Claudetrès touché par ton poème
il réveille beaucoup de souvenirs en moi
besos
tilk
un poétique coucou Corinne
du plaisir de relire ton poème par ici .
Au coeur du coquillage , les sons marins voyageurs font rêver petits et grands , et dame mer reste une belle source d'inspiration
bises et A+ du troubadour Emmanuel
Moi aussi j'écoute le chant des vagues en pressant un coquillage sur l'oreille. Douce nostalgie de l'enfance. Je t'écris au ras de l'eau. Le clapotis des vagues bercent mon cerveau de quiétude.. Très beau poème29timiloMercredi 1er Août 2018 à 07:44Joli poème comme ta plume sait si bien les écrire..
Les gros coquillages ont ce pouvoir là ..
J'ai relu les commentaires de Line , j'en suis encore tout ému
Douce journée CORINNE
Bisous
timilo
28AubryMardi 31 Juillet 2018 à 20:12Qui n'a pas, enfant, coller son oreille à un coquillage pour y écouter le bruit de la mer, enflammé par l'imagination, comme si le nacre gardait en mémoire les douces volutes océaniques ? Outre le poème, j'aime beaucoup la photo, le tableau ainsi que cette citation de Geluck tendre et délicate.
27sumadradMercredi 20 Février 2013 à 11:24dans le chant des coquillages , j'entend vibrer ton coeur au chant doux de l'amour....j'entend toujours ces mots qui sont des mots de toujours , mais ceux que le coeur aime à la folie ,et ton coquillage donne la plus belle mélodie, celle de la vie qui n'est rien sans amour....merci de ce doux chant mélodieux....il résonne jusque dans l'immensité des cieux.....bisesssssssssssamitiés
sumadradbonjour Corinne
je vois que les coquillages t'inspirent aussi , en ces sympathiques rimes à lire par ici. A+ du troubaodur Emmanuel
bjr
de nouveau de passage sur votre blog, je decouvre encore de belles photos, commentaires et poemes,bravo!
je vous invite à visiter ou a revisiter mon blog photo
à bientot
Ce poème est superbe et me touche au plus profond de mon être. Je revois la petite fille que j'étais écouter ce que lui chuchotait le coquillage. Oui, j'y entendais la mer et de doux secrets. C'est un retour à l'enfance et je n'ai pu retenir mes larmes, je te l'avoue. Tu es une magiciènne des mots. Je t'embrasse.
Ps. Je vais recopier la jolie citation dans mon petit carnet tant elle me parle.
Tout est bien : la citation de Gelück, le portrait, la musique,, et par-desus tout, ce poème extrèmement réussi et maîtrisé. Douce et tendre nuit, pleine d'étoiles j'espère ...
Bonjour Corinne,
C'est vrai que lorsque l'on porte un coquillage contre son oreille on entend le chant de la mer. Rien que le titre de ce superbe écrit me ramène non seulement à ma jeunesse lorsque je ramassais ces porcelaines le long des plages pour en faire des colliers mais également au moment présent, à l'essence même de la vie où la mer imprévisible et sauvage nous raconte toujours ses merveilles vague par vague en déposant dans notre coeur le parfum des embruns et sa beauté éternelle qui nous laissent rêveurs. Dans ton poème tu en parles d'une façon si riche que l'on ressent cette profondondeur mystérieuse et si réelle de l'océan en écoutant le vent souffler au large, les mouettes piailler au dessus de cette étendue d'eau salée au creux des rouleaux d'écumes rugissants et tout cet amour résonne en toi à l'infini comme une douce mélodie. Tu sais qu'en vivant au bord de la mer, je vais souvent écouter son chant ressourçant. Je suis très sensible à tes rimes auxquelles je ne peux me détacher. Je me suis laissée bercer par cette sublime vidéo si apaisante qui enchante les yeux et l'âme. Merci pour cette lecture et ces belles images. Gros bisous. Douce journée. Corinne.
Coucou ma Romantique
je viens tardivement mais sais-tu que c'est le soir que me parlent les coquillages que les vagues portent à mes pieds et j'ai entendu en portant le plus gros à mon oreille tes rimes si douces qui m'inondaient de lumière , elles touchaient mon coeur et un grand bonheur m'envahissait.
la poésie touche les fibres des coeurs aimants et les notes du piano les encrent plus profondément
merci
bisous ma romantique.
bonsoir Corinne, je suis toujours émerveillée de lire contes et légendes sur ce que disent les coquillages,la mer et ses secrets nous séduiront toujours..... les idées se rencontrent, en effet, je viens de lire Line, et pour demain je prépare un article sur la mer....mais sans légende, juste quelques commentaires...
Merci pour tes ptetits mots laissés sur mes articles, c'est toujours avec un grand plaisir ..belle soirée ....bises .Mamoune d'Anjou
C'est ce que me disais mes parents... Ecoute et tu entendras la mer. j'y croyais tellement que je l'entendais.
Merci Cronin ma rose d'amitié
je viens de chez Line la tête pleine de vagues et je retrouve la meme douceur chez toi
c'est merveilleux tous ces mots pour les grands et les petits...
je t'embrasse Corinne
bon lundi
joelle
Bonjour Corinne,
Faire écouter la vie à un enfant grâce à un merveilleux coquillage, c'est une façon de se mettre à sa portée où l'imaginaire l'emporte dans des contrées lointaines et plus belles les une que les autres, les enfants seront sensibles et réceptifs à ce genre d'histoire car ils ont leur âme encore toute blanche d'innocence et de croyance en la vie en couleur arc-en-ciel....
Une histoire à conter aux enfants le soir au coucher pour qu'ils partent faire de beaux rêves de sirènes, de chants mélodieux, de danse avec les dauphins....
Belle semaine..Amitiés...écéa.
Bonjour Corinne,
Le cœur est l’instrument qui permet d’écouter l’âme des hommes, comme le coquillage permet d’écouter celle de la mer. C’est très beau. Je trouve toujours épatant la relation étroite entre vos vers et vos illustrations. Comment faîtes-vous, est-ce les peintures qui vous inspirent ou bien cherchez-vous une illustration après avoir écrit ? (c’est une simple curiosité de ma part, vous n’êtes pas obligée de me répondre et de dévoiler vos secrets). Je vous souhaite une très belle semaine, chère Corinne. Toutes mes amitiés. Carlos.Le silence de l’âge, le silence du commencement de toute chose, le silence de l’enfant qui s’éveille au chant du coquillage… Tu sais Corinne que ta poésie est d’une grande valeur à mon cœur, car je me reconnais à tous tes mots ! Vraiment beau comme poème, je t’imagine comme Diane chasseresse, je ne sais pas pourquoi, sur un cheval blanc élevant son épée vers les cieux. Drôle d’idée…Bises amicale, et bonne soirée
Lucy
bonjour chère Corinne,
une infinie richesse d'âme et de coeur, toujours au sein de tes mots ... et un magnifique écrit qui me ramène à cette enfance, où j'ai si souvent collé mon oreille près de ces gros coquillages merveilleux ....
Grand merci à toi
et trés bon dimanche, plein d'amour et de joie
tendre amitié
doux bisou
dani
Une tendresse qui vous fait fondre le cœur, c'est magnifique de musicalité ,J'adore
MMerci beacoup
Amitiés
Juliette
Parfois la vie nous offre des moments d'incertitude, de ces petits moments d'éternité où le temps s'arrête l'espace d'un battement de coeur. Parfois, la vie nous offre des instants parfaits où l'on se sent léger, soulagé du poids du temps. Parfois la vie vous offre un poème et le temps d'une lecture le monde est plus beau. Merci pour ces petits instants, Corinne, et bon dimanche, amicalement. Le Chaton
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C'est fou ce que j'aime ce tableau, il m'évoque tant de choses de l'enfance et qui ont résisté aux lames du temps...
Et ton poème est un délice à déguster en rêvant sur une étendue de sable doré parmi les nacres océanes car en nous il y a cette magie du coquillage qui susurre la voix des émotions, celles qui montent des abysses matricielles et nous disent que nous sommes enfants des éléments, des mondes intermédiaires où sont brassés les grands courants d'énergie
coquillage totem, ancre d'un mystérieux savoir, beauté simple et sincère, bijou des déesses de l'onde;;;
Merci pour cette parure de poésie mon amie, j'ai très peu de réseau depuis des jours, j'écris cmme je peux avec un ordi qui n'aime pas du tout la chaleur, clavier en galère, dur dur de saisir mon texte, désolée pour les coquilles...
j'aime aussi beaucoup la photo de boubat, merveilleux auteur de la petite fille aux feuilles mortes, saisir l'enfance ainsi, la vie, c'est magique
merci pour tes mots et ta sensibilité, gros bisous et pensées d'amitié
Cendrine
Bonjour Cendrine,
Ta présence sous mes écrits, est toujours magique, et tes commentaires sont des bijoux d'orfèvreries ciselés, dans la nacre des coquillages :) J'aime ton chant poétique soufflé à mon oreille, et sur mon coeur.
Merci, mon amie, j'espère que tu as pu retrouver ton réseau, qui a souffert à cause de la chaleur., mais que toi, surtout, tu ailles bien.
Gros bisous affectueux, plein de tendresse et à bientôt sur tes pages artistiques, ton univers de fée, de magicienne que j'affectionne beaucoup,
Prends soin de toi Cendrine,
Ma rose d'amitié, merci pour ta fidèle visite, amicale dans mon jardin poétique.
Corinne