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Sonia Verdu
Cette nuit, la forêt est mon tombeau,
Elle devient mon refuge aux flambeaux !
Des nymphes, éclairées par la lune,
Murmurent à la lyre, mes infortunes…
Je flotte aux surfaces des rivières,
Eole de son souffle me pousse dans les airs !
Je touche de mes ailes nuages et ciel,
La magie d’un rêve, d’un profond sommeil…
A l’abri d’un monde féérique,
Mes plumes effeuillent la forêt mystérieuse,
Des chants s’élèvent, odes mystiques !
Et les brumes se font vaporeuses…
Le bruit de l’eau, en écho de cristal,
Eloigne pour une nuit, angoisses spectrales !
A la source de feu, d’un firmament,
J’étreinds le soleil en enchantement…
Des lucioles accompagnées de fées,
Dansent du fond des bois et des fourrés,
Là-bas, proche, des horizons lointains,
Se fondent mes paysages enfantins !
Rejoins-moi au Paradis d’une terre,
Où les songes deviennent mystères !
Bien à l’abri, aux antres des désirs,
Abreuve-toi, aux fontaines d’élixirs !
Je serai la dame de tes pensées,
Et la lune, une forêt inexplorée…
Aux sentiers qui mène au Paradis,
Scintillent les étoiles dans ma nuit !
Cette nuit, la forêt est mon tombeau,
Elle devient mon refuge aux flambeaux !
Des nymphes, éclairées par la lune,
Murmurent à la lyre, mes infortunes…
Et moi… je rêve aux confins des forêts,
Aux éternelles étreintes en secret…
CorpsRimes
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