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    Omar Galliani.

     

      

    Passagère entre deux rives, belle intempérance, 

    Aux rameaux de ma foi, suinte ma délivrance,  

    Je suis d’ailleurs et d’ici, telle une muse,  

    J’erre entre mes mondes, laisse empreintes incuses,

       

    Mes silences sont mes cris ! Mes soupirs, mes frissons… 

    Je ne suis que fragments, d’un auto-portrait,  

    Aux mystères de mon âme, «clair-obscur», mes visions,  

    Côtoient réalité, rêves et concepts abstraits… 

      

    J’aime être «absente» au cœur de ma présence,  

    Arrachée à ma concrétude, ma voix est mouvance,  

    Voyageuse à travers le temps, je m’incline,  

    A toutes perceptions, sonorités divines !

       

    Mon être se refuse, à n’être qu’un cerveau,  

    Aux appâts de ce monde, de fuir son saint berceau !  

    Bâtie ainsi ma propre édification,  

    Loin des clôtures qui obstruent toute élévation !

      

    Mon regard se projette aux champs de l’univers,  

    Mon langage poétique devient ainsi moins austère,  

    Je fuis toute résignation temporelle,  

    Devient ainsi Femme au visage intemporel…

       

    On me dit de nature insaisissable, lumière  

    Fugitive en mes espaces sans limite, frontière ! 

    Silhouette d’une femme aux multiples facettes, 

    Sans dogmes définis, où l’Amour m'est adepte !

      

    J’explore les nefs de mon âme, ma cathédrale,  

    Trouve, dans ses bas-fonds, ma quête de l’idéal, 

    Souffrance et joie, s’inscrit à mon écorce, 

    Au cœur du monde, de l’au-delà, puise ma force !

      

    Passagère entre deux rives, belle intempérance, 

    Aux rameaux de ma foi, suinte ma délivrance, 

    Je suis d’ailleurs et d’ici, telle une muse, 

    J’erre entre mes mondes, laisse empreintes incuses... 

     

    Loin des moulages et ancrages du temps qui passe...

     

     

    CorpsRimes

     

    Evanescence00054472

     

     

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