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    Karl (Ludwig Friedrich) Becker 

    (18 December 1820, in Berlin – 20 December 1900, in Berlin  

     

     

     

    Il est un air qui se chante dans ma tête,

     Lorsque j’ouvre doucement ma fenêtre,

    J’y contemple la splendeur de tous les matins !

    Mon regard se perd vers l’horizon si lointain…

     

     

    Il est un chant qui résonne au fond du cœur,

    Que le vent du soir murmure avec ardeur !

    Le ciel se teinte d’un embrasement de feu,

    Qui éloigne de l’âme, nuages ténébreux !

     

     

    Il est des vols d’oiseaux, qui bercent l’horizon,

    D’une symphonie où naît la plus belle oraison,

    Lorsque l’amour entre un jour dans la demeure,

    Par cette fenêtre, fermée à clef, sur le cœur…

     

     

    L’espoir s’illumine sur un doux visage,

    Où ne se lisait que noirceur des ombrages !

    Le soleil couchant apporte les promesses,

    D’une vie, où l’amour n’est joie et qu’allégresse !

     

     

    Un oiseau s’est posé sur ma fenêtre,

    Il ressemblait à ce que je nomme espérance !

    Une lumière irisait ses plumes, son petit être !

    Son regard soudé au mien, comme une alliance !

     

     

    Il s’est envolé par-delà mon beau jardin,

    De mes yeux, longtemps je l’ai suivi,

    A travers mes promenades, sur les chemins,

    Sur les sentiers de mon royaume infini…

     

     

    Je sens la vie brûler de désir dans mon corps !

    Revivre à la lumière de l’aube, des aurores !

    Splendeur d’un doux matin, où frémissements,

    Chavirent les sens en de doux étourdissements…

     

     

    L’Amour s’est  posé un jour à ma fenêtre,

    En une symphonie, pastorale et champêtre !

    Et dans le ciel teinté de feux crépusculaires,

    Les oiseaux se sont envolés vers sa lumière !

     

     

    CorpsRimes

     

    Splendeur d’un matin00054472

     

     

     

     

     

     

     

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