• Paradis perdu...

     

    Debussy - La cathédrale engloutie
     
      

    De Juan Medina

    artiste mexicain vivant aux Etats-Unis

        

     

    Il est un lieu, si cher à ma mémoire. 

    Un carrefour d’illusion, réalité, 

    Un monde où la folie, ses déboires, 

    N’était pas dans mon âme, encore créée ;

      

    Poète d’un temps, jadis, je tenais 

    Dans mes mains, un monde de rêves, 

    Artisan du sacré, j’embellissais 

    Par ma poésie, créations sans trêve…

        

    Je n’étais que paroles des origines. 

    Paroles perdues, aux rives abyssines… 

    Genèse sacrifiée, de mon enfance, 

    Où le temps, n’était point encore conscience…

        

    Se peut-il,  qu’un cœur d’enfant tout rempli 

    Du sentiment d’éternité, ai fui 

    Son paradis perdu, sur le cadran 

    Lunaire de sa vie et de ses sentiments ?   

     

    Telle l’hirondelle, au gré des vents, 

    Aux jours candides, fut la proie du temps.

    À l’ombre de ses rêves, fut chassée, 

    D’un paradis sacré, murs fissurés…

        

    N’entre pas dans ce monde de violence ! 

    Où l’Amour n’a de place, qu’en nos silences ! 

    Où est-tu, douce lumière perdue ? 

    Toi qui régnais sur l’âme de vertu !

        

    Tout n’est qu’errance en ce bas monde ! 

    Où le vice suinte aux pénombres… 

    Où est ce temps, chemin d’insouciance, 

    Où l’âme d’enfant n’était qu'innocence ?

        

    Jadis,  mon monde était merveilleux.

    Au cadran solaire de mon cœur en feu. 

    Ma poésie, au creuset alchimique, 

    Ne connaissait point les heures fatidiques…

      

    Tout n’était que magie et création !   

    La nostalgie ne siégeait pas en fusion ! 

    Quand dans l’enfance, tout n’est qu’ébullition, 

    On ne pense pas, à la perdition…

      

    J’aimerais retrouver mon Paradis   

    Perdu ; libérer l’Ange en sursis, 

    Où, ailes figées au marbre d’une vie, 

    Se redéploient à l’Amour infini…

      

    Faire ressurgir d’un monde oublié, 

    La cathédrale de l’amour sacrifié…  

     

    CorpsRimes

     

    Paradis perdu...00054472

     

    Juan Medina 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    « Sur un fil...Fragrances en voluptés »
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  • Commentaires

    15
    Mardi 18 Septembre 2018 à 18:22

    Comme ce poème me parle Corinne ...Ce Paradis perdu fait écho à mes Mots et mes Maux transmis ….Mais nous avons connu Amie tout ceci d'où cette nostalgie je dirai de quelque chose d'indicible , une Mémoire ancestrale 

    Je t'embrasse 

    14
    Lundi 14 Janvier 2013 à 11:43
    Nais'

    Bonjour chère Cronin !
    Triste perte que celle de ce paradis... Mais qui sait, peut-être le retrouveras-tu un jour.
    Je te le souhaite !
    Buses, belle journée à toi

    13
    Vendredi 11 Janvier 2013 à 11:13
    ozymandias

    on va le retrouver ma Corinne le Paradis perdu

    je passe aussi pouir t'embrasser

    belle journée

    joelle bonne journée

    12
    Jeudi 10 Janvier 2013 à 20:52
    ozymandias

    j'aimerais aussi retrouver mon Paradis ma Corinne....

    et nous devons être nombreux..

    je t'embrasse, passe une belle soirée gif-fleurs-WYsvgxuPSe.gifjoelle

    11
    Jeudi 10 Janvier 2013 à 17:26

    Un poème qui contient l'armertume d'un coeur qui ne comprend plus l'aujourd'hui Je vais espérer que ce Beau Paradis que tu décris n'est pas perdu , il est là pour les coeurs qui espèrent et croient toujours en la bonté et dans l'amour.

    Contente de ton retour mon amie Corinne, j'ai senti une douleur et une sécheresse.

    bisous et garde la foi

    10
    Jeudi 10 Janvier 2013 à 12:33
    Cendrine

    Je suis ravie de te retrouver, ma chère Corinne, de ressentir la force de tes mots, leur flamboyance et leur mélancolie ô combien sublime!

    Monde et paradis perdu, lieu où scintillait la magie des sphères, la quadrature enchantée de l'Univers. Poète aux frisson d'ange déchu qui a pourtant gardé la splendeur de son âme, la vigueur innocente de l'enfance et qui nous offre ses mots, scande leur puissance et leur irrésistible beauté...

    Dans un monde obscur, tissé de basse matérialité, rien n'est encore perdu malgré les souffrances. La poésie ouvre la voie, réveille les vieux chemins, ceux où brille la sagesse et l'amour, leur offre son élixir de jouvence...

    Merci pour ce très bel écrit qui fait tant rêver mon âme...

    Très gros bisous ma chère Corinne et une excellente journée...

    Cendrine

    9
    Jeudi 10 Janvier 2013 à 01:25
    Le Noctamplume

    Chère Corinne

    Je suis ravi de ton retour et d'autant plus en te lisant, preuve que tu n'as pas perdu la main guidée par ton coeur et par ton âme pour nous éclairer sur les  chemins de la prise de conscience à ce qu'il nous faut rester beaux et pure quoique la vie nous réserve et ne pas plier aux chants des sirènes de la désillusion.

    Tes métaphores sont magnifiques

    Je t'embrasse et te souhaite une très bonne nuit

    Amitié

    Le Noctamplume

    8
    Mercredi 9 Janvier 2013 à 18:42
    flipperine

    de retour comme je suis contente et tjs une aussi belle plume

    7
    Mercredi 9 Janvier 2013 à 16:09
    Tahar

    Bonjour,Corinne.

    Un plaisir de vous retrouver et de vous lire par ce charmant blog.

    Vous avez pris du repos,c'est nécessaire.Bonne reprise en cette nouvelle année.

    Certes oui,on regrette toujours les beaux jours d'antan.Mais l'espoir de ce paradis-qui n'est jamais perdu-renaîtra un jour.

    Je vous souhaite une agréable soirée.Mes amitiés.

    Tahar

    6
    Mercredi 9 Janvier 2013 à 14:25

    Je suis ravie de te relire, et avec ce joli poème qui plus est...Belle journée...

    5
    Mercredi 9 Janvier 2013 à 13:29
    Cathy

    Bonjour Chère Corinne,

    Ravie de te revoir enfin, sur un poème que je trouve en parfaite harmonie avec ton sens des valeurs morales, qui - malheureusement - se perdent... Mais tu sais parfaitement l'exprimer et avec beaucoup de délicatesse encore.

    Merci pour ce bel écrit, nostalgique et pertinent.

    J'espère que tu vas bien.

    Je t'assure de mon amitié et te souhaite de passer une douce journée.

    Gros bisous,

    Cathy.

    4
    Mercredi 9 Janvier 2013 à 11:31
    mireille du sablon

    Te voici revenue parmi nous, j'en suis ravie, je vais pouvoir lire, écouter de bien jolies choses!

    Bon mercredi, gros bisous de Mireille du sablon

    3
    Mercredi 9 Janvier 2013 à 10:30
    *** lili ***

    Contente de te retrouver avec ce Paradis perdu, merveilleux poème très nostalgique et d'une grande sensibilité  

    Merci pour Debussy

    Plein de doux bisous comme des pétales de roses

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    2
    Mercredi 9 Janvier 2013 à 10:26
    Nina Padilha

    Magnifique.
    Les humains naissent beaux mais souvent s'enlaidissent car ils perdent leurs ailes.
    Et perdent aussi les clés de leur mémoire...
    Bisous !

    1
    Mercredi 9 Janvier 2013 à 02:54
    Capucine

    Bonsoir Corinne,

    Tes mots sont magnifiques, mais tellement emprunt de nostalgie...

    J'ai pelleté le balcon, stu peux venir  me rejoindre et nous contemplerons ensemble les flocons tomber et parsemer le lac de cristaux... Je t'offre un bon grog pour te revigorer ?

    Prends soin de toi.

    Je t'embrasse.

    Capucine

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