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Par CorpsRimes le 17 Janvier 2022 à 07:20
Shostakovich - Piano Concerto N0.2.in F major Op. 102:2.Andante
A écouter avec la musique svp, merci.
Taire, le gigantesque marteau de guerre,
Où ne s'entendent que pleurs, d'humanité entière !
Où sanglots et chants d'espoirs sont une symphonie,
Qui résonnent au monde, aux pêchers qui expient ;
Rives d'angoisses, souffrances, courage et joie,
Etats psychiques, éclairés par les brasiers,
Des folies meurtrières qui hurlent de leurs voix,
Aux oreilles d'un monde asphyxié et atrophié ;
Contemplation des désastres, ruines des humains !
Faut-il être, sourd, aveugle muet en vain ?
Ne hurler qu'aux jardins du silence, aux aguets
De toutes souffrances qui percent en leur sagaie ?
Symphonie d'une humanité qui pleure le sang versé,
Lignes d'horizons, infinis chants murmurés,
Cantiques de la beauté de la vie sacrée,
Mêlés aux terrifiants cris d'inhumanités !
N'entendre que la beauté d'une sarabande,
Qui monte vers des vagues plus déferlantes,
Mélange de mélancolie époustouflante,
Qui font couler des larmes émouvantes ;
Aux larmes du monde, puiser l'essence d'amour,
Unique source originelle en son secours ;
Se mouvoir, sur un magnifique choral à cordes,
Être humaine et implorer miséricorde...
Taire, le gigantesque marteau de guerre,
Où ne s'entendent que pleurs, d'humanité entière !
Où sanglots et chants d'espoirs sont une symphonie,
Qui résonnent au monde, aux pêchers qui expient ;
Juste une seule voix, symphonique et humaine,
Au creuset de mes larmes qui se souviennent ;
De toute la beauté d'un monde en création,
Où, l'Homme s'est égaré en son aliénation !
Être sourde, muette, aveugle ;
Ecouter juste cette symphonie d'humanité,
Au cœur de son silence…
CorpsRimes
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