• La tempête

     (La Tempête (Shakespeare)  

    Histoire Le duc de Milan, Prospero, après avoir été déchu et exilé par son frère, se retrouve avec sa fille Miranda sur une île déserte. Grâce à la magie que lui confèrent ses livres, il maîtrise les éléments naturels et les esprits ; notamment Ariel, esprit positif de l'air et du souffle de vie ainsi que Caliban être négatif symbolisant la terre, la violence et la mort.

    La scène s'ouvre sur le naufrage, provoqué par Ariel, d'un navire, portant le roi de Naples, son fils Ferdinand, ainsi que le frère parjure de Prospero, Antonio. Usant de sa magie et de l'illusion, Prospero fait subir aux trois personnages échoués sur l'île diverses épreuves destinées à les punir de leur traîtrise, mais qui ont également un caractère initiatique. En fin de compte, Prospero se réconciliera avec son frère et le roi, mariera sa fille avec Ferdinand, libérera Ariel et Caliban puis renoncera à la magie pour retrouver son duché.

    Les personnages de La Tempête se sont élevés aujourd'hui à un rang presque mythique : représentés, cités, repris, mis en scène par nombre d'artistes dans leurs œuvres, ils incarnent et symbolisent avec une grande richesse des comportements et sentiments humains.

     
     
    Vanessa MAE : STORM
     

    (Peinture de John William Waterhouse :

    « Miranda dans la tempête »

      

     

    Voici venir la tempête,

    Rugissante, fracassante !

    Voici venir en une quête,

    Une bataille, déferlante !

     

     

    Quelle vérité y découvrir ?

    Dans cette tempête, Zéphire ?

    Mortels ! Les flots du bien, du mal,

    Errent aux rives abyssales !

     

     

    Ô Miranda, quelle agonie !

    Demeurer en cette île ! Exil !

    Châtiment cruel des esprits !

    Sentiments des hommes, si vils !

     

     

    Pauvres clowns ! Vous enviez pouvoir,

    D’un monde qui se veut nouveau !

    Saluez tous les faux espoirs,

    Rejetez, foi, pour les fléaux !

     

     

    Voici venir la tempête,

    Quand la raison perd la tête !

    Voici venir cet orage,

    Du cœur de vos marécages !

     

     

    Monde utopique, croyances !

    Ignorants de la providence !

    Sur une île abandonnée,

    Le pardon surgit, oublié !

     

     

    Ô Miranda ! Fuis le complot !

    Des scélérats et tous leurs maux !

    Trouve la vertu, la sagesse,

    Là, où l’Amour est toute liesse !

     

      

    Ô nature civilisée !

    Côte à côte, le bien et le mal,

    Tes visions sont à maitriser !

    Afin d’engendrer l’idéal !

     

     

    Ô Miranda ! L’Amour est roi,

    Sur un cœur blessé qui s’enfonce !

    Eloigne-toi, de toutes ces ronces !

    Fais de ton île un bel endroit !

     

     

    Voici qu’arrive l’accalmie…

    Ô nuages ! Chassez la magie !

    Mortels ! Réconciliez  la vie !

    Aux naufrages de toutes lies !

      

    Ô Miranda !

    Voici venir enfin l’Amour...

     

     CorpsRimes

     

    La tempête00054472

    (Peinture de John William Waterhouse : 

    "La tempête" 

      

     

     

     

     

    « Matin de rêvesBelle dame »
    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    22
    Samedi 17 Décembre 2011 à 08:37
    Lucy

     

    Sur cette poésie Corinne, j’ai l’impression que tu viens d’écrire une prophétie ! J’ai même la conviction que tu as la possibilité de mettre en garde, dans tes vers, le monde qui tourne complètement à l’envers ! Une très belle poésie. Tu sais que j’aimerais être poète des rues de temp à autre ? Je l’ai déclaré à la journaliste hier, car je vais passer sur mix cité, il faut oser, c’est tout ! Je suis contente que tu sois aimé mon livre et je suis sûr que tu n’as pas été choqué, car tu as la compréhension des poétesses qui peuvent éprouver de la compassion pour leurs prochains ! Il est facile de transmettre des messages aux gens qui se sentent seuls et qui ont des doutes sur l’après-vie. Le jour de L’an, je pense que je vais réellement être seule avec mes poésies, et  je déclamerais pour les incroyants et les malheureux mes poésies qui me tiennent tant à cœur. Bisous et toute mon amitié  Corinne.

    Lucy-ie

    21
    Samedi 3 Décembre 2011 à 11:51
    lagardere

    bon j'espére que tu n'ais pas de  tempête naturelle....et que ta semaine ce soit bien passée...bon repos dominical....je t'embrasse chére schoumrpette....adorée
    claude

    20
    Vendredi 2 Décembre 2011 à 20:12

    Bonsoir Corinne,

    Shakespeare nous fait comprendre bien des choses dans cette pièce classique fantastique. Le nauffrage symbolise le châtiment infligé à aux hommes pour la rémission de ses fautes par Ariel. Accorder le pardon au pauvre pécheur c'est effacer sa faute pour le délivrer du mal en lui accordant la gâce. C'est un peu comme si l'humanité subissait le jugement dernier en faisant ressortir un paradis de pureté sur terre dans lequel l'homme se déchargerait de ses erreurs entièrement effacées. Si la tempête se déchaîne et entraîne tout sur son passage, elle répond à l'espérance de ceux qui souffrent en le guérissant du mal auquel il semble enchaîné. C'est par rapport à l'innocence de la nature que sont jugées les volontés des hommes qui agissent sur elle. Merci Corinne de nous offrir ce beau poème sur une musique céleste qui s'élève aux cieux. Je te souhaite une douce soirée et un merveilleux week-end. Aujourdh'ui il faisait beau en Bretagne mais le fond de l'air est frisquet. Gros bisous. Corinne.

     

    19
    Vendredi 2 Décembre 2011 à 15:19
    Mokalona

    Magnifique poème ! Quelle envolée !!!

    Bonne fin de journée, Corinne.

    Bisous avec toute mon @mitiés.

    Mokalona (Monik)

    18
    Vendredi 2 Décembre 2011 à 10:19
    ozymandias

    je passe te faire un bisou ma Corinne et relire ce merveilleux poème

    passe une belle journée

    joelle

    17
    Jeudi 1er Décembre 2011 à 19:03
    flipperine

    la tempête, la colère de la nature, de la mer

    16
    Jeudi 1er Décembre 2011 à 17:49
    ozymandias

    magique : on s'y croirait... ma Corinne

    et Miranda a atteint l'amour :  car dans l'île-labyrinthe, Ferdinand demande sa main

    tout était beau au XIXe siècle... c'était des drames, des tragédies, ici un peu comédie mais pas de vilains films de guerre ou d'horreur

    tu nous fais rêver :j'adore le reve

    je t'embrasse ma Corinne passe une belle soirée

    joelle

    15
    Jeudi 1er Décembre 2011 à 11:13
    Binh An

    Magnifique vibrant hommage à l’œuvre du Maître.
    Ceci dit :
     « 
    Pauvres clowns ! Vous enviez pouvoir,
    D’un monde qui se veut nouveau !
    Saluez tous les faux espoirs,
    Rejetez, foi… pour les fléaux ! »

    comme l’histoire revient sans cesse !

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    14
    Jeudi 1er Décembre 2011 à 10:09
    Christie Jane

    Merveilleux comme d'habitude ! J'admire ton travail Cronin (Corinne) c'est recherché, réfléchi et complet. Merci. Amitié

    13
    Mercredi 30 Novembre 2011 à 22:08
    Capucine

    Bonsoir Corine,

    Quelle apothéose cette musique sur ces mots et... Cette façon de nous faire revivre une histoire... J'adore !

    Belle & douce nuit.

    Bisous

    Capucine

    12
    Mercredi 30 Novembre 2011 à 21:35
    cacao

    Bonsoir Corinne ! C'est magnifique ! Et très culturel en plus, avec  Shakespeare, Waterhouse, Vivaldi... Ton poème est superbement bien construit et délicieusement dans "l'époque". Bravo et merci ! Grosses bises et bonne soirée.     

    11
    Mercredi 30 Novembre 2011 à 21:30
    Carlos

    Bonsoir Corinne,

    Tu es épatante ! Que de belles choses j’apprends en te côtoyant, après Amphitrite, voici Miranda, encore une héroïne que j’ignorais. Tu as un vrai talent de conteuse, chère Corinne. J’aime ce genre de poésie, d’autant plus que je suis bien incapable d’en composer de semblable.  Je te souhaite une belle fin de semaine, toute mon amitié et mon admiration, Carlos.

    10
    Mercredi 30 Novembre 2011 à 19:10
    Rose

    Bonsoir Corinne,

    Ta plume passionnée vibre avec cette tempête

    Tes envolées lyriques nous feraient perdre la tête

    Quand le calme se fait sur la rive de ta poésie

    C'est que tous les espaces, l'Amour a conquis

    Bisous ma petite Corinne!

    Mes pétales d'amitié

    Rose

    9
    Mercredi 30 Novembre 2011 à 07:29
    timilo

    Je prends un peu de temps et je relis ton poème , j'admire ta plume dans ce domaine elle excelle

    Ma poésie, elle ne se nourrit que de fait quotidien et je la vois prendre forme en  tout, aussi mes sujets sont très variés bien que je sois très attiré par la nature qui me le rend bien.

    Mais ce monde est si injuste que ma plume doit crier cette injustice

    J'aime aussi venir sur ton blog pour son calme et ta poésie du coeur.

    Douce journée ,Corinne

    Bisous

    TIMILO

    8
    Mercredi 30 Novembre 2011 à 06:52
    nettoue

    Très bel article et très complet, bravo Croni ! Un régal

    Bisous mon amie

    7
    Mardi 29 Novembre 2011 à 23:14
    Lucy

     

    Corinne, je suis emballé par ton don d’élévation dans ta poésie, je n’arrive même pas à t’exprimer ce que je ressens, tellement ton envolée est grandiose ! Je ne t’arrive pas à la cheville, car mes poésies sont inspirées plutôt sur le plan biographique, et de plus haut aussi. Il faut écoutez la voie des anges dans leurs souffles continus, et pour nous, poétesse, nous arrivons à atteindre des hauteurs incroyables. Il n’y a qu’à lire ta poésie pour le comprendre !

    Bises fraternelles, et bravo Corinne

    Lucie

    6
    Mardi 29 Novembre 2011 à 18:35

    coucou Corinne

    tu te rappelles mon cher professeur d'anglais  ?

    C'est une sombre histoire de vengeance sur une île , cette tempête de Shakespeare, où le négatif et le positif s'opposent, dans le bien et le mal.

    Et Miranda apprend à aimer Ferdinand dans l'épreuve de la vérité.

    Un bateau célèbre le Sea Ventura a fait naufrage dans l'archipel des Bermudes, et il est l'inspiration de la trame de cette histoire.

    bisous et bonne soirée

     

    5
    Mardi 29 Novembre 2011 à 13:19
    lagardere

    poétesse , conteuse , metteur en scéne , dialoguiste...etc etc ..tous les ingrédients sont présents dans ce film pour lequel je te donne la palme d'or de l'interpretation , de la mise en scéne , et le prix spécial du jury...je viens de visionner trois fois..;et je suis toujours sans voix...devant la subtilité de cet article ...que l'on peut interpreter de façons multiples..;çà c'est la classe corinne..;la championne kabalistique de la poésie historique , qui en devient une poétique de la vie..;dans  ses essences essentielles...la tempête , le pardon , l'amour , la philosophie...je suis  étourdi de la recherche , de la reflexion , chaque mot est à sa place , bien posé , sans erreur de jugement...tu es parfaite divine corinne....20/20....merci de cette démonstration ...je vous baise la main humblement trés chére reine de la poésie historique....gros bisous...schroumpette = chouette....ptdr....
    claude

    4
    Mardi 29 Novembre 2011 à 08:58
    **** lili ****
    Merci pour cette Histoire que je ne connaissais pas - des embruns iodés sont arrivés jusqu'à moi en lisant ton poème et en regardant et écoutant Vivaldi - superbes ! doux bisous comme des pétales de roses
    3
    Dan
    Mardi 29 Novembre 2011 à 08:50
    Dan

    Tant de fois la force des éléments est appelé au secours de la détresse des hommes. Bises Dan

    2
    Mardi 29 Novembre 2011 à 07:38
    Mireille du Sablon

    Merci Corinne, j'aime découvrir toute cette culture musicale et pleine de poésie que tu nous proposes!

    Belle journée, gros bisous, Mireille

    1
    Mardi 29 Novembre 2011 à 06:52
    timilo

    Alors là , je suis sidéré par ton talent , je vais relire et ne saurait dire d'avantage , tellement ébahi par le beau.

    Tu écris aussi bien la poésie que tu la commentes

    Bravo, 

    Douce et agréable journée ,Corinne

    Bisous

    timilo

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :