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Par CorpsRimes le 7 Mai 2013 à 17:18
James Sant (1820-1916)
peintre britannique portraitiste.
Il y a tant de beauté, de charme à l’enfance,
Quand dans une caresse, s’étreint l’innocence ;
Telle une blanche colombe en son doux refuge,
L’Amour en confiance ne connaît point tout déluge…
De la profondeur d’un regard plein de candeur,
Une petite fleur s’épanouit en son cœur,
Vertu et grâce, se peint sur un noble front,
L’aube rayonne loin des ténébreuses saisons…
Ô enfance, dont l’âme s’enivre aux clairs matins,
Où chantent sur les chemins, des anges sereins,
Ta robe a le parfum de la terre si fertile,
De ses eaux qui s’épanchent aux mains si graciles…
Innocence où se blottissent, les oiseaux aux nids,
Protégés par des baisers célestes infinis,
En des caresses exquises et souveraines,
Là où règnent au jardin les fées et les reines…
Tout n’est que rayons dans les yeux qui s’éclairent !
Tout n’est que printemps à la vive lumière !
Et même à l’ombre et son soleil couchant,
L’Amour illumine les rêves et leurs firmaments…
Innocent est le temps de l’éveil, éternels
Sont les sourires versés aux vents et arcs-en-ciel !
Le bonheur se chante, aux royaumes sans frontière,
Et la liberté s’envole, n’est point prisonnière…
Innocente, est cette naïveté, simplicité,
A côtoyer les rives d’une poésie enchantée,
De vivre dans l’instant présent, sans temporalité,
Faire naître l’or des rêves, leurs gouttes de rosée.
Il y a tant de beauté, de charme à l’enfance,
Quand dans une caresse, s’étreint l’innocence ;
Telle une blanche colombe en son doux refuge,
L’Amour en confiance ne connaît point tout déluge…
CorpsRimes
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