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    Marlène Dietrich

    Berlin 1901 - 1992 Paris

    Personnage mythique, une légende qui me suit depuis mon enfance, quelques points en communs avec une poétesse : "Capricorne, naissance le 27/12 et grand amour...(Jean Gabin) rires...

    Bibliographie :

    Marie Magdalena Dietrich est née le 27 décembre 1901 à Berlin-Schöneberg . Elle est la fille cadette de Erich Otto Dietrich, officier prussien, et de Joséphine née Felsing. Sa sœur aînée Elisabeth est née en 1900 . Elle perd son père, en 1908, lorsqu'elle a 7 ans. A 11 ans, elle change son prénom en Marlene. Sa mère se remarie avec le Eduard von Losch, officier de cavalerie, qui adopte Elisabeth et Marlene. Marlene cultive ses dons pour la musique et le chant mais doit abandonner le violon à la suite d'un accident au poignet.
    Son beau père est tué pendant la première guerre mondiale, en 1916, alors qu'elle n'a que 15 ans. De 1919 à 1921 elle est interne à Weimar et poursuit ses études.

    En 1922 elle commence par des petits rôles au thèatre, en particulier au « Grosses Schauspielhaus ». Elle obtient également des rôles mineurs au cinéma. Son premier rôle crédité est Lucy dans "Tragédie de l'amour "(Tragödie der Liebe) de Joe May. Elle se marie avec Rudolf Sieber le 17 mai 1923. Elle donne naissance à sa fille Maria Elisabeth Sieber le 13 décembre 1924. Elle se lance aussi dans la chanson. Les premiers enregistrements de la chanson " Es liegt in der Luft "datent de 1928.

    En 1929 elle tourne son premier rôle important dans "L'énigme". Elle est aussitôt remarquée par par Joseph Von Sternberg qui la recommande à la Paramount. Le bureau Berlinois de la Paramount l'engage en 1929.Cette société cherchait une femme séduisante pour répondre au mythe de Greta Garbo lancé par sa rivale , la Metro Goldwin Mayer. Son talent se révèle alors dans "L'Ange bleu".

    Aussitôt après le succès de "L'Ange Bleu", elle rejoint les USA. Son premier film américain est "Morroco" (Coeurs brûlés) de Joseph Von Sternberg. Jusqu'en 1935, date de leur séparation, elle enchaîne, en tout, sept films avec lui. Devant la montée du nazisme dans son pays d'origine, elle obtient la nationalité américaine le 6 mars 1937. Elle tourne beaucoup, mais pas toujours dans des films de grande qualité et se trouve souvent cantonnée dans des rôles de femmes légères ou de prostituées. A partir de début 1942, elle participe directement à l'effort de guerre des USA. Elle entreprend, dans le cadre de la guerre, des tournées à travers les Etats-Unis et, plus qu'aucune autre, récolte de l'argent pour l'Etat américain.

    A partir de 1944, elle va en plus sur le théâtre des opérations : après avoir atterri, en avril 1944, en Afrique du Nord, Marlène suit la ligne de front en Europe. Elle donne environ soixante-huit représentations devant cinquante mille soldats. Elle reussit l'exploit de faire changer de camp à la chanson "Lili Marlen", populaire auprès des soldats allemands et qui devient la mascotte des soldats américains. En juin 1944, elle rentre aux Etats-Unis. De septembre 1944 à juillet 1945, elle reprend ses tournées et se rend en Angleterre, en france en Allemagne. Le 6 novembre 1945 sa mère meurt à Berlin.

    En 1947 elle reçoit la "Medail of Freedom" pour son rôle au côté de l'armée américaine ; En 1951 Marlène reçoit, en France, la légion d'Honneur. Marlène recommence une carrière de chanteuse à l'hôtel Sahara à Las Vegas en 1953. En 1960 elle fait sa tournée en Europe et en particulier à Berlin. Première publication de son titre "ABC meines Lebens".

    En 1972 Marlène participe à un show télévisé à Londres "I wish you love". Rudolf Sieber, son mari dont elle s'était éloignée, sans jamais divorcer, meurt le 27 juin 1976. En 1975, c'est sa dernière tournée. Elle se brise la jambe et restera handicapée. Elle fait sa dernière apparition d'actrice dans "Shöner Gigolo-amer Gigolo", en 1979. A partir de 1980, elle se cloître dans son appartement parisien, 12 avenue Montaigne, ne souhaitant pas donner d'elle, une image dépréciée. En 1982 Maximilien Shell crée un film biographique : "Marlene".

    Le 6 mai 1992 c'est la mort de Marlène à Paris. Après des funérailles à l'Eglise de la Madeleine à Paris, elle est inhumée à Berlin-Friedenau, le 16 mai, auprès de sa mère.

    En 1993, ses effets personnels sont remis au Land de Berlin et au « Filmmuseum Berlin-deutsche Kinematek » . Ils comprenaient plus de 300 000 pièces!
    Il faut attendre 2002 pour que la ville de Berlin, dont elle s'était éloignée depuis si longtemps, lui "pardonne" cette trahison et la nomme "Citoyenne d'honneur" de la ville.


    Le 12 juin 2003 une place à son nom est inaugurée à Paris, dans le 16ème, non loin de son ancien domicile.
    On peut voir également une Marlene-Dietrich-Platz, à Berlin, dans le nouveau quartier de la Potsdamer Platz, à proximité du Musée du film.

    source ( http://nezumi.dumousseau.free.fr/dietrich.htm)

    Dietrich Marlène

    Naissance d'une star : Marlène Dietrich ("L'Ange Bleu") 1929 

     

     

    "Mes jambes ne sont pas si belles que ça. Je sais simplement quoi en faire."
    Marlène Dietrich

     

    Un Ange Bleu de son aura lumineuse,

    A séduit un monde, aux rives ténébreuses,

    Effigie de femme fatale et aguicheuse,

    Au charisme glacé, divine ensorceleuse !

    Icône d'un siècle, aux doux cheveux platinés,

    A la fois actrice et chanteuse, honorée,

    Ta légende traversa les mers, en temps de guerre,

    Fit "saigner d'amour", des coeurs fervents, si chers,

    De soldats, perdus dans leurs ombres et brumes,

    Par ta clarté, magnétisme, chassait amertume !

    De tes yeux bleus topaze, troublants et envoûtants,

    Tu Captivais les hommes ;  de ton glamour élégant,

    Ta Silhouette angélique, traversa le temps ! 

    Un bleu... si profond comme l'azur, béatitude !

    Mais une mer de tristesse, en solitude...

    Au coeur d'une époque tumultueuse, ravageuse,

    Tu étais simplement, éternelle amoureuse !

    Ton mélange sulfureux, douceur angélique,

    Auréolait ta prestance, d'une aura mystique !

    De ton feu intérieur et ton humanité,

    Tu laisses ta trace, à la poussière des années...

    Aussi belle qu'une rose qui fleurie et renaît,

    Lili Marleen, bien des hommes ne t'oublient, en secret...

    Tu restes à jamais à la mémoire du temps,

    Une lanterne lumineuse, au coeur soupirant !

    " Wie einst Lili Marleen."
    Comme autrefois, Lili Marleen
      

     

    CorpsRimes

    L'Ange bleu...00054472

     

      

     

    "Roses Lili Marleen"

     

     

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