•  

     

     

       

      

    Franz Xavier Winterhalter Madame Rimsky Korsakov en 1864  

     

     

     

    Devant vous j’apparais vêtue de mes beaux atours,

    Vos yeux en disent longs, vous qui me faîtes la cour !

    Comment croire à cet amour qui naît, tel un cadeau

    Offert à mon âge… et qui s’illumine sur ma peau ?

      

     

    Dans vos yeux, je peux y lire la  passion,

    Celle qui me donne de bien beaux et doux frissons !

    Elixir, sublime breuvage… mon corps de femme,

    Se réchauffe sous ton goût exquis, l’amour en émane…

      

     

    Mon cœur bat rien que pour vous et mes lèvres

    Réclament l’ardeur de vos baisers de fièvre !

    Je quête sans cesse votre regard, langoureux,

    Qui se pose sur mon corps, langage amoureux !

      

     

     Mes cheveux, tendrement, je me les suis coiffés,

    Afin qu’il brillent, telle une déesse parée…

    Le rouge me monte aux joues, rien que de penser,

    Que ce soir… vous allez peut-être m’aimer !

      

     

    Puis-je plaire à la fleur de l’âge ? Oh, mon ami,

    Point de réponse… dans vos yeux, j’y lis l’envie…

    Mon parfum de rose, cet élixir de mes nuits,

    Me fait sentir belle, à croquer comme un fruit…

     

      

    Que vienne vite le temps d’être aimée, choyée,

    A vos côtés, dans une étreinte passionnée…

    Scellons notre amour, écrit sur nos deux cœurs,

    Que vienne le temps de mourir d’un doux bonheur…

      

     

    CorpsRimes

     

    Elixir00054472

    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    16 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires