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    Hughes_E_The_Debutante

      Edward Robert Hughes (1851-1914)

    était un peintre préraphaélite anglais.

     

     

     

    Doux frissons qui naissent à l’heure d’un crépuscule,

    Où les pensées vagabondes en ce lieu, dissimulent,

    Les sentiments qui s’offrent aux jardins des délices,

    Dont l’âme s’y abreuve en de merveilleux supplices…

     

    Rêve éveillé d’une rose épanouie, écrin

    D’amour qui naît dans le plus pur des matins,

    Existe, telle une flamme dont le feu attise

    Tous les sens, s’y noie sur l’océan des convoitises…

     

    Amour…qui se dévoile dans nos pensées les plus secrètes,

    Apaise les silences des mots, leurs joies discrètes…

    Pénètre sur des terres arides, dont aucune fleur

    N’exaltait un doux parfum embaumé de bonheur…

     

    Auréolé de lumière est ce doux visage,

    Plénitude retrouvée à la force de l’âge…

    Désirs et passions se dessinent sur un corsage,

    Tentations d’assouvir la vie et ses ombrages !

     

    Sérénité d’une âme, au milieu de son refuge,

    Aimer à en perdre la raison, défier les déluges,

    Du cœur et de tous ses naufrages, peindre l’amour,

    Au crépuscule de nos nuits jusqu’à la naissance du jour…

      

    Chavirer sous l’éveil d’émotions qui enflamment,

    Notre raison ! Attiser sans cesse cette flamme,

    Afin qu’elle ne perde son éclat divin, lumineux !

    Eloigner à tout jamais tous nos rêves fiévreux…

     

    Doux est ce vent qui passe un certain jour,

    Dépose les offrandes d’un unique amour…

    Belle mélodie qui résonne dans les murmures du cœur,

    Captive l’essence divine de toutes leurs ardeurs !

     

    Etranges sont nos désirs qui fleurissent à la fleur

    De l’âge, réveillent un corps qui semblait endormi,

    Pour un crépuscule rosé et ses subtiles saveurs,

    Retrouver la douceur de vivre, d’aimer à l’infini…

      

    « Tout crépuscule est double, aurore et soir. Cette

    Formidable chrysalide qu’on appelle l’univers trésaille

    Eternellement de sentir à la fois agoniser la chenille

    Et s’éveiller le papillon »

    (Citation de Victor Hugo)

     

    CorpsRimes

     

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